Et si la clé d’un couple heureux, c’était… de faire chambre à part ? Longtemps considérée comme le signe d’une relation qui bat de l’aile, cette pratique connaît un retour en force. Et certains hôtels belges l’ont bien compris !

Direction la côte belge, à Middelkerke, où l’hôtel Acropolis a décidé de répondre à un besoin de plus en plus répandu chez les couples : le besoin de dormir séparément… sans être séparés. Une vingtaine de chambres dites « SAT » (pour Sleeping Apart Together) sont désormais disponibles. Le principe ? Deux lits confortables, dans des espaces distincts mais communicants, au sein d’une seule et même chambre. De quoi passer la nuit chacun de son côté… tout en partageant le même cocon.

Une nouvelle façon de vivre à deux

Ce genre d’aménagement peut surprendre, mais il reflète une évolution des mentalités. Le mythe du lit conjugal unique en prend un coup, mais c’est pour une bonne cause : celle du sommeil de qualité. Car entre les ronflements, les différences de rythme ou les insomnies, près d’un couple sur deux serait perturbé par le sommeil de l’autre, selon certaines études.

Et contrairement aux idées reçues, faire chambre à part ne veut pas dire que l’amour est en danger. Au contraire, pour beaucoup, c’est une manière de préserver l’intimité, sans compromettre les câlins, les discussions du soir ou les petits déjeuners partagés.

Un concept qui séduit au-delà du couple

Les chambres « SAT » ne sont pas réservées qu’aux amoureux ! Elles sont aussi parfaites pour deux amis en escapade, ou pour des parents qui veulent dormir près de leurs enfants tout en gardant un minimum d’espace personnel. Et comme il s’agit d’une seule chambre avec une seule clé, le prix reste celui d’une chambre double classique.

Ce type d’initiative pourrait bien faire des émules. À l’étranger, notamment au Royaume-Uni, la tendance est déjà bien installée. De plus en plus de couples choisissent cette organisation au quotidien, loin des clichés.

Et vous, seriez-vous prêts à tester ?

Entre confort personnel et vie à deux, la frontière s’adapte à nos modes de vie modernes. Et si dormir séparément permettait finalement de mieux se retrouver ?