Introduction
Les palais de justice belges sont confrontés à une situation pour le moins inhabituelle depuis le début de l'année. En effet, juges, greffiers, avocats et magistrats doivent apporter leur propre rouleau de papier-toilette aux audiences. Cette pénurie, à la fois surréaliste et embarrassante, soulève des questions sérieuses sur la gestion des ressources essentielles au sein de l'administration judiciaire.
Un Changement de Fournisseur Catastrophique
Le problème a commencé avec un changement de fournisseur en janvier 2024, suite à un processus d'appel d'offres public visant à réduire les coûts. Cependant, ce nouveau fournisseur n'a pas réussi à répondre à la demande, laissant les stocks de papier-toilette s'épuiser rapidement. Ce détail est rapporté par La Dernière Heure dans un article récent, disponible sur leur site web dhnet.be.
Des Mesures Désespérées
Face à cette pénurie, certains tribunaux ont été contraints d'utiliser des essuies de vaisselle pour permettre aux gens de se laver les mains, une solution de fortune qui témoigne du niveau de désespoir atteint. Cette information, initialement rapportée pour le palais de Justice de Liège, indique que le problème s'étend désormais à l'ensemble du pays.
Répercussions sur le Personnel et les Visiteurs
Audrey Gerard, déléguée syndicale à la CSC, exprime son mécontentement face à cette situation, la qualifiant de manque de respect flagrant envers le personnel et les visiteurs des tribunaux. Selon elle, cette pénurie est le symbole d'une gestion défaillante et d'une communication insuffisante qui s'aggrave d'année en année.
Un Symbole des Dysfonctionnements Administratifs
Cette crise survient à un moment particulièrement inopportun, juste avant le début d'un important procès au palais de Justice de Liège, posant la question de la capacité des services publics à gérer efficacement leurs besoins de base en 2024.
Conclusion
En dépit des tentatives pour obtenir une réaction du SPF Justice, aucune réponse n'a été fournie. Cet incident, bien que semblant trivial, met en lumière des lacunes significatives dans la gestion des institutions judiciaires belges. Il reste à voir si cette situation entraînera les réformes nécessaires pour prévenir de futurs problèmes. Pendant ce temps, les tribunaux du pays continuent de naviguer dans cette crise, un rouleau de papier-toilette à la fois.