En Belgique, comme dans de nombreux autres pays européens, l'infidélité est un sujet qui continue de susciter des débats et des réflexions. Selon plusieurs études récentes, environ 30 % des Belges admettent avoir déjà été infidèles au cours de leur vie. Ce chiffre, bien que frappant, est en réalité assez proche de la moyenne observée dans d'autres pays européens comme la France et l'Italie​.

)​(

).

L'évolution des comportements

Au fil des ans, les comportements en matière d'infidélité semblent évoluer, notamment sous l'influence des nouvelles technologies. Les applications de rencontres et les réseaux sociaux facilitent aujourd'hui les opportunités de rencontres extraconjugales, ce qui a contribué à une hausse de l'infidélité, en particulier chez les femmes. En effet, alors que les hommes ont historiquement affiché un taux d'infidélité plus élevé, l'écart entre les sexes tend à se réduire. En 2024, environ 40 % des femmes belges reconnaissent avoir déjà été infidèles, une augmentation notable par rapport aux décennies précédentes​(

).

Les raisons derrière l'infidélité

Les motivations qui poussent à l'infidélité sont variées. Pour certains, il s'agit de combler un manque affectif ou sexuel au sein du couple. D'autres sont en quête de nouveauté ou d'aventure, surtout dans des relations de longue durée. La libération sexuelle et l'évolution des mentalités ont également joué un rôle important dans l'acceptation de l'infidélité dans certains cercles sociaux.

En Belgique, environ 22 % des personnes estiment qu'il est impossible d'être fidèle à une seule personne tout au long de leur vie​(

). Cette perception, partagée par de nombreux Européens, montre un glissement vers une vision plus flexible et moins rigide des relations amoureuses.

Une perception changeante

Bien que l'infidélité reste un sujet tabou pour beaucoup, il semble y avoir une tolérance croissante envers ce comportement, surtout parmi les jeunes générations. Cette tolérance varie cependant en fonction des contextes culturels et des valeurs personnelles. En Belgique, comme dans d'autres pays, l'infidélité est souvent perçue comme une trahison, mais les mentalités évoluent progressivement vers une compréhension plus nuancée des dynamiques de couple.

Conclusion

L'infidélité, bien qu'encore mal vue par une majorité de la population, est un phénomène courant en Belgique. Les chiffres montrent une tendance stable, avec environ un tiers des Belges ayant déjà trompé leur partenaire. Les nouvelles technologies et l'évolution des mentalités semblent toutefois remodeler notre perception de la fidélité et de l'infidélité, suggérant que ce phénomène continuera d'évoluer dans les années à venir.